En baisse, dans l'attente des stocks US et de la Fed
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 109,60 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 55 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 25 cents, à 104,86 dollars.
Les cours du brut sont toujours "sous pression à cause des craintes sur un resserrement (de la politique monétaire américaine) qui poussent aussi les bourses à la baisse et les taux d'intérêt des bons du Trésor à la hausse", indiquaient les analystes de Marex Spectron.
"Le Brent est toujours soutenu par les événements au Moyen-Orient (troubles politiques en Egypte, pays clé pour l'acheminement du brut, et baisse de la production libyenne en raison d'un conflit sur les installations pétrolières, NDLR), mais le principal facteur de mouvement sur les marchés sera les minutes de la Fed", ajoutaient-ils.
Le compte-rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Fed, dont la publication est prévue mercredi à 18H00 GMT, pourrait permettre aux investisseurs de mieux juger des intentions de la banque centrale américaine.
Car la Fed pourrait commencer à ralentir ses énormes injections de liquidités, à hauteur de 85 milliards de dollars par mois, dès septembre si elle considère que la reprise économique américaine est suffisamment solide.
La perspective d'une diminution de ces injections rend nerveux les marchés, qui ont largement profité de cette manne pour investir dans des actifs risqués, notamment le pétrole.
Par ailleurs, les investisseurs opérant sur le marché pétrolier attendaient la diffusion, mercredi à 14H30 GMT par le département américain de l'Énergie (DoE), du niveau des stocks de pétrole américains pour la semaine terminée le 16 août.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les réserves de brut auraient reculé de 1,3 million de barils, de même que celles d'essence, toujours surveillées même si la saison estivale des grands déplacements automobiles touche à sa fin.
Par contre, les stocks de produits distillés, qui incluent le gazole et le fioul de chauffage, auraient progressé de 800'000 barils.
Ces prévisions sont en ligne avec les chiffres de la fédération professionnelle API, qui a fait savoir mardi soir que les stocks de brut s'étaient contractés de 1,1 million de barils.
La semaine dernière, le DoE avait fait état d'un recul des stocks de brut (-2,8 millions de barils) et d'essence (-1,2 million de barils) et d'une avancée des réserves de produits distillés (+2 millions de barils).
afp/jq
(AWP / 21.08.2013 12h30)