Le brut hésite dans un marché peu actif
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 108,38 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 16 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 12 cents, à 105,85 USD.
"Les prix du brut sont restés presque statiques (lundi), avec toutefois un biais négatif après la déception sur la croissance japonaise", commentait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
La croissance du Japon a ralenti au deuxième trimestre, avec une hausse de 0,6% sur le trimestre précédent, en raison d'une activité moins intense dans l'immobilier, selon les chiffres officiels publiés lundi.
Les cours du pétrole pâtissaient également d'une hausse du dollar, les investisseurs pariant sur l'appréciation du billet vert à l'orée d'une semaine riche en indicateurs économiques aux États-Unis.
La hausse de la devise américaine rend les achats d'actifs libellés en dollar, tel que le pétrole, plus coûteux pour les investisseurs munis d'autres devises.
De plus, les indicateurs attendus tout au long de la semaine sur l'économie américaine permettront peut-être aux opérateurs de se faire une idée plus précise sur le début du ralentissement des injections de liquidités de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Si la reprise de l'économie américaine continue de se consolider, la Fed pourrait réduire ses injections mensuelles de liquidités, à hauteur de 85 milliards de dollars, dès septembre.
Or certains craignent que la reprise de l'économie des Etats-Unis, premier consommateur mondial d'or noir, et donc sa consommation énergétique, pâtisse de cette diminution des mesures d'aide de la Fed.
De son côté, le Brent était légèrement soutenu par une baisse de l'offre en provenance du Moyen-Orient mais son potentiel à la hausse était "limité par l'appréciation du dollar et le fait que beaucoup d'opérateurs de marché ont déjà intégré ces interruptions de production", expliquait Kash Kamal, analyste chez Sucden.
afp/jh
(AWP / 12.08.2013 18h43)