Le brut ouvre en baisse à New York, légères craintes pour la demande
Vers 13H00 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre lâchait 88 cents, à 103,49 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Les investisseurs pariant à la hausse sur le marché pétrolier commencent à perdre espoir alors que les prix de l'ensemble des produits pétroliers semblent prêts à dégringoler", a relevé Phil Flynn de Price Futures Group.
"Même un bond record de 19,6% sur un an" des importations chinoises de brut ne parvient pas à maintenir les cours en hausse, a-t-il remarqué.
Mais les chiffres hebdomadaires des autorités américaines sur les stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d'or noir, ont incité les courtiers à la prudence.
Les stocks de brut ont certes reculé de 1,3 million de barils, mais ce chiffre était conforme aux attentes et surtout le département de l'Energie a fait état d'une hausse de la production de pétrole brut aux Etats-Unis à son plus haut niveau depuis fin 1989.
Parallèlement, les perspectives pour la demande dans le pays s'assombrissent un peu.
Les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont d'une part légèrement augmenté la semaine dernière, ce qui est généralement interprété comme le signe d'un possible affaiblissement de la consommation énergétique.
De plus, "les rumeurs s'amplifient sur un ralentissement" des mesures de la banque centrale américaine destinées (Fed) à vivifier la croissance du pays et cela "ravive les inquiétudes sur les conséquences que cela pourrait avoir sur l'économie et au final, sur la demande en énergie", a noté Bill Baruch de iiTrader.com.
Parallèlement, "les exportations en provenance de la mer du Nord ont atteint un plus haut en sept mois, ce qui pèse sur les prix du Brent" et par ricochet sur le WTI coté à New York, a remarqué Matt Smith de Schneider Electric.
afp/cha
(AWP / 08.08.2013 15h40)