Le brut en hausse en Asie après de bons indicateurs américains
Après avoir fortement rebondi mercredi à New York, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre grimpait encore de 34 cents, à 105,37 dollars.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre prenait 17 cents, à 107,87 dollars.
L'or noir a connu mercredi une journée faste avec une batterie de bonnes nouvelles pour les Etats-Unis, première économie de la planète, et la demande mondiale de brut.
Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a en effet progressé plus que prévu au deuxième trimestre, la croissance du pays s'établissant à 1,7% sur un an, contre une hausse de 1,1% seulement attendue.
Sur le marché très surveillé de l'emploi américain, l'enquête mensuelle de la société de services informatiques ADP a montré une progression plus nette qu'attendue des embauches en juillet dans le secteur privé.
La Réserve fédérale américaine a par ailleurs réitéré son intention de poursuivre en l'état sa politique de soutien à l'économie.
"Les prix du brut restent soutenus (jeudi) par le clair signal de la Fed qu'elle maintient sa politique monétaire accommodante pour le moment", a estimé David Lennox, analyste Fat Prophets à Sydney.
Autre point d'attention des investisseurs, la Chine, dont le ralentissement inquiète. En l'occurrence, le marché "a une position attentiste et se préoccupe davantage des indicateurs américains" alors que des statistiques contradictoires ont été publiées jeudi sur la production manufacturière chinoise, a souligné Kenny Kan, analyste de CMC Markets à Singapour.
L'indice PMI des directeurs d'achat calculé par HSBC est tombé à 47,7 en juillet contre 48,2 en juin, à son plus bas niveau depuis août 2012.
Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l'activité manufacturière, alors qu'un indice inférieur à ce seuil signale une contraction.
En revanche, le Bureau national des statistiques (NBS) a annoncé que l'indice PMI compilé par la Fédération chinoise de la logistique et des achats (CFLP) s'était établi le mois dernier à 50,3, contre 50,1 en juin, marquant une légère accélération de la production.
Du côté de l'offre, la hausse inattendue des réserves hebdomadaires de brut aux Etats-Unis n'a eu que peu d'impact sur le marché, les stocks n'ayant cessé de diminuer depuis plusieurs semaines.
Les réserves de brut se sont étoffées de 400'000 barils au cours de la semaine achevée le 26 juillet, selon les chiffres du Département de l'Énergie (DoE), tandis que les réserves d'essence ont grimpé contre toute attente de 800'000 barils.
Jeudi, le baril de "light sweet crude" a grimpé de 1,95 dollar, à 105,03 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le Brent a fini à 107,70 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 79 cents par rapport à la clôture de mardi.
afp/rp
(AWP / 01.08.2013 07h35)