Les stocks de pétrole brut en hausse
Les réserves de brut, qui avaient dégringolé de quelque 30 millions de barils au cours des quatre semaines précédentes, ont cette fois inversé la tendance et progressé de 400'000 barils, à 364,60 millions, lors de la semaine achevée le 26 juillet. Les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient à l'inverse sur une nouvelle contraction, de 1,9 million de barils.
Ces stocks se maintiennent dans la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année mais ils ont diminué de 2,4% par rapport à leur niveau d'il y a un an, a précisé le DoE.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont pour leur part reculé de 500'000 barils, à 126,0 millions de barils, alors que les analystes misaient sur une progression de 600'000 barils.
Elles sont en hausse de 1,4% sur un an mais restent proches de la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les stocks d'essence, très surveillés alors que la saison estivale des grands déplacements en voiture bat son plein, ont augmenté de 800'000 barils, à 223,5 millions de barils. Les experts attendaient cette fois un recul de 700'000 barils.
Ils se maintiennent au-dessus de la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 7,5% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves de brut à Cushing (Oklahoma), où le pétrole qui sert de référence au WTI s'était accumulé en début d'année, ont poursuivi leur plongeon. Ils ont chuté comme la semaine précédente de près de 2 millions de barils --enregistrant un recul de 1,9 million de barils précisément-- à 42,1 millions de barils.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont avancé de 1,6 million de barils.
Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 19,5 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 3,7% de plus qu'à la même période de l'année dernière.
La demande de produits distillés s'est envolée de 15,2% par rapport à la même période en 2012, et celle d'essence a progressé de 3,2%.
Les raffineries américaines ont ralenti la cadence, fonctionnant à 91,3% de leur capacité contre 92,3% la semaine précédente.
Vers 14H50 GMT/16h50 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre reprenait du terrain, après un léger fléchissement à la sortie du rapport, et avançait de 40 cents à 103,48 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
afp/rp
(AWP / 31.07.2013 17h11)