Le brut en hausse prudente à New York, avant les stocks et la Fed
Vers 13H20 GMT/15h20 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre gagnait 18 cents, à 103,26 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Le WTI trouve un peu de soutien dans l'attente d'une nouvelle réduction des réserves de pétrole" aux Etats-Unis après quatre semaines consécutives de recul, a relevé John Kilduff, de Again Capital.
Les stocks ont enregistré un plongeon de quelque 30 millions de barils depuis fin juin.
Selon les analystes interrogés par Dow Jones Newswires, le Département américain de l'Energie (DoE) devrait faire état d'une baisse de 1,9 million de barils pour la semaine achevée le 26 juillet, d'un recul de 700'000 barils pour les stocks d'essence, mais d'une hausse de 600'000 barils pour les produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage).
La fédération professionnelle API, qui publie traditionnellement ses propres statistiques à la veille des chiffres officiels, a elle aussi annoncé un recul des stocks, mais de moindre ampleur, à 740'000 barils, ont remarqué les experts de la banque Commerzbank, en raison selon eux d'"une hausse des importations et d'un ralentissement de l'activité de raffinage".
D'autre part, les opérateurs saluaient la publication de "très bons chiffres sur l'économie américaine" mercredi, a relevé M. Kilduff.
Statistique très attendue pour jauger la santé de la reprise de la première économie mondiale, le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a progressé plus que prévu au deuxième trimestre, à 1,7% contre 1,1% attendu. La croissance des premiers mois de l'année a en revanche été revue en baisse, à 1,1% contre 1,8% précédemment estimé.
Sur le marché également très surveillé de l'emploi américain, les investisseurs ont applaudi la hausse inattendue des créations d'emplois dans le secteur privé, à 200'000 emplois, contre 183'000 prévu seulement.
Les échanges restaient toutefois prudents, avant la publication d'un communiqué de la Réserve fédérale américaine (Fed) à l'issue d'une réunion de deux jours de son comité de politique monétaire (FOMC).
La banque centrale devrait dans l'immédiat poursuivre son soutien exceptionnel à la reprise mais la vigueur de l'expansion économique alimentera sans nul doute le débat sur le calendrier d'une prochaine réduction des injections de liquidités dans le système financier, actuellement à hauteur de 85 milliards de dollars par mois.
afp/rp
(AWP / 31.07.2013 15h42)