Le brut hésite en attendant la Fed
Vers 10H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 106,27 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 64 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 30 cents, à 103,38 dollars.
Le marché devrait rester "anxieux" alors que l'attention des investisseurs se tournaient vers "les nouvelles macroéconomiques prévues jusqu'à la fin de la semaine, avec en particulier le communiqué de la Fed mercredi", mais aussi jeudi des indicateurs d'activité en Chine, aux États-Unis et dans la zone euro, commentait Andrey Kryuchenkov, analyste chez VTB Capital.
La Fed devait annoncer mercredi à 18H00 GMT, à l'issue d'une réunion de deux jours de son Comité de politique monétaire (FOMC), sa décision sur les taux d'intérêt, qui devraient rester inchangés, mais les investisseurs guetteront surtout tout commentaire sur la trajectoire des taux et les perspectives de l'économie américaine.
La Fed devrait dans l'immédiat poursuivre en l'état son soutien exceptionnel à la reprise mais la vigueur de l'expansion économique alimentera sans nul doute le débat sur le calendrier d'une prochaine réduction des injections de liquidités dans le système financier, actuellement à hauteur de 85 milliards de dollars par mois.
La première estimation du Produit intérieur brut (PIB) américain du deuxième trimestre devaient également être publiés mercredi, et devraient montrer un ralentissement de la croissance au printemps aux États-Unis sous l'effet notamment de coupes budgétaires.
Sur le plan des fondamentaux du marché (offre et demande), les opérateurs attendaient la publication, également mercredi, des chiffres hebdomadaires des réserves d'or noir des États-Unis publiée par le Département américain de l'Énergie (DoE).
Selon les analystes interrogés par Dow Jones Newswires, le DoE devrait faire état pour la semaine achevée le 26 juillet d'une baisse de 1,9 million de barils.
Le cas échéant, les stocks de brut enregistreraient ainsi leur cinquième semaine consécutive de repli, notaient les analystes de Commerzbank.
Les réserves d'essence devraient avoir baissé de 700.000 barils tandis que celles de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) se seraient étoffées de 600.000 barils.
Les stocks hebdomadaires de pétrole seront décortiqués par des opérateurs en quête d'indices sur la vigueur et les perspectives de la demande d'or noir du plus gros consommateur au monde.
afp/al
(AWP / 31.07.2013 12h56)