Le brut recule, craintes sur la demande américaine et chinoise
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 106,99 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 66 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 1 dollar, à 104,49 dollars.
"Les prix du brut sont encore sous pression (vendredi) malgré leur léger rebond jeudi (à la clôture) et l'annonce de l'amélioration de la confiance des consommateurs américains en juillet", remarquait Fawad Razaqzada, chez CMC Markets.
Il faut dire que cet indicateur a été éclipsé par le rapport du Fonds monétaire international (FMI) publié vendredi et indiquant que l'économie des Etats-Unis avait subi au deuxième trimestre un ralentissement de l'activité "plus fort que prévu".
En tant que premier consommateur mondial d'or noir, les Etats-Unis absorbent près d'un cinquième de la production mondiale de brut.
Les cours du pétrole restaient par ailleurs affectés par les inquiétudes des investisseurs sur le ralentissement de la croissance en Chine, la progression de la demande mondiale de brut étant principalement alimentée par l'augmentation de la demande chinoise.
Cette semaine, plusieurs éléments - dont le plus fort recul de la production manufacturière depuis onze mois en juillet ou l'annonce de l'élimination des capacités de production excédentaires de 1300 entreprises - vont venus conforter la perspective d'un ralentissement de plus en plus prononcé de l'économie chinoise dans les mois à venir.
De plus, au moment où la conjoncture chinoise assombrit les perspectives de demande mondiale de brut, la production américaine ne cesse d'augmenter.
Selon le département américain de l'Énergie, les États-Unis ont pompé 7,55 millions de barils par jour la semaine terminée le 19 juillet, soit le plus haut niveau depuis fin 1990.
afp/fah
(AWP / 26.07.2013 20h40)