Le brut reste sous pression, inquiétudes sur la demande mondiale
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 107,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 27 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance, perdait 10 cents, à 105,29 dollars.
Les investisseurs profitaient d'un accès de faiblesse du billet vert - monnaie dans laquelle sont libellés les achats d'or noir - et de la récente baisse des cours du Brent pour effectuer quelques achats à bon compte, mais dans l'ensemble ,le marché restait pénalisé par des inquiétudes sur la demande de brut.
L'annonce mercredi d'un nouveau recul de la production manufacturière en Chine a renforcé les craintes d'une baisse de la demande énergétique du géant asiatique, deuxième économie mondiale et deuxième plus gros consommateur d'or noir.
"La Chine est et restera le moteur (de la croissance) de la demande mondiale de pétrole, dont le dynamisme traîne cette année considérablement derrière l'expansion de l'offre", observaient les analystes de Commerzbank.
"La faiblesse de la demande chinoise provoquerait une hausse encore plus forte du surplus de l'offre", poursuivait-on chez Commerzbank, ce qui pèserait encore plus sur les prix du brut.
Par ailleurs, alors que les cours du Brent tentaient de se redresser, "le pétrole new-yorkais est resté sous pression après la publication de chiffres plus mauvais qu'attendu des nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux États-Unis", relevait Myrto Sokou, analyste chez Sucden.
En effet, les nouvelles inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage aux États-Unis ont augmenté un peu plus que prévu, avec le dépôt de 343.000 demandes lors de la semaine achevée le 20 juillet.
Ces inquiétudes prenaient ainsi le pas sur le net recul des réserves de pétrole aux États-Unis, selon les chiffres publiés mercredi par le Département américain de l'Énergie (DoE).
Les réserves de brut aux États-Unis ont reculé plus que prévu (-2,8 millions de barils contre les -2,1 millions attendus) lors de la semaine achevée le 19 juillet.
afp/fah
(AWP / 25.07.2013 18h30)