Le brut baisse, plombé par des inquiétudes sur la demande
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 106,75 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 44 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance, perdait 84 cents, à 104,55 dollars.
L'annonce mercredi d'un nouveau recul de la production manufacturière en Chine a renforcé les craintes d'une baisse de la demande énergétique du géant asiatique.
"La Chine est et restera le moteur (de la croissance) de la demande mondiale de pétrole, dont le dynamisme traîne cette année considérablement derrière l'expansion de l'offre", observaient les analystes de Commerzbank.
"La faiblesse de la demande chinoise provoquerait une hausse encore plus forte du surplus de l'offre", poursuivait-on chez Commerzbank, ce qui pèserait encore plus sur les prix du brut.
Ces inquiétudes prenaient ainsi le pas sur le net recul des réserves de pétrole aux États-Unis, selon les chiffres publiés mercredi par le Département américain de l'Énergie (DoE).
Autre facteur de baisse, le dollar se renforçait légèrement jeudi, un mouvement de nature à rendre plus onéreux les achats de brut, libellés en dollar, pour les investisseurs munis d'autres devises.
Ajoutées à des achats à bons comptes après la récente flambée des cours, ces mauvaises nouvelles ont éclipsé des données très encourageantes sur l'activité privée en zone euro, qui a atteint en juillet son plus haut niveau en 18 mois, laissant entrevoir une sortie de récession.
Les investisseurs digéraient par ailleurs la baisse un peu plus marquée que prévu (-2,8 millions de barils contre les -2,1 millions attendus) des réserves de brut aux États-Unis, selon les chiffres publiés par le département américain de l'Énergie (DoE) pour la semaine achevée le 19 juillet.
cha
(AWP / 25.07.2013 12h50)