USA
Les réserves de brut, qui avaient déjà dégringolé de près de 27 millions de barils au cours des trois semaines précédentes, ont reculé de 2,8 millions de barils à 364,20 millions lors de la semaine achevée le 19 juillet, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires anticipaient une contraction de 2,1 millions de barils seulement.
Ces stocks se maintiennent dans la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année mais ils ont diminué de 4,2% par rapport à leur niveau d'il y a un an, a précisé le DoE.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont pour leur part baissé de 1,2 million de barils, à 126,5 millions de barils, une surprise pour les analystes qui misaient à l'inverse sur une progression de 1,6 million de barils.
Elles sont en hausse de 1,0% sur un an mais restent proches de la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
De même, les stocks d'essence, très surveillés alors que la saison estivale des grands déplacements en voiture bat son plein, ont reculé de 1,4 million de barils, à 222,7 millions de barils, alors que les experts tablaient sur une hausse de 900'000 barils.
Ils se maintiennent au-dessus de la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 6,0% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves de brut à Cushing (Oklahoma), où le pétrole qui sert de référence au WTI s'était accumulé en début d'année, ont enregistré un net plongeon, de 2,1 millions de barils, à 44,0 millions de barils.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont reculé de 2,3 millions de barils.
Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 19,7 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 4,1% de plus qu'à la même période de l'année dernière.
La demande de produits distillés s'est envolée de 17,8% par rapport à la même période en 2012, et celle d'essence a progressé de 3,1%.
Les raffineries américaines ont légèrement ralenti la cadence, fonctionnant à 92,3% de leur capacité contre 92,8% la semaine précédente.
Vers 14H50 GMT/16h50 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre ralentissait son repli et ne cédait plus que 33 cents à 106,89 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
afp/rp
(AWP / 24.07.2013 17h18)