Le brut se stabilise à New York, après avoir dépassé le Brent
Vers 16H15 GMT (18H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 108,08 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 61 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août gagnait 2 cents, à 108,06 dollars. La référence américaine a marqué vendredi un nouveau plus haut en séance depuis seize mois à 109,32 dollars et a dépassé le Brent pour la première fois depuis août 2010.
L'or noir américain, qui évoluait historiquement au dessus du Brent en raison de sa qualité légèrement supérieure, souffrait depuis mi-août 2010 d'une décote à cause de l'engorgement à Cushing dans l'Oklahoma (centre sud des États-Unis) du brut servant de référence pour le WTI.
Mais depuis quelques mois, de nettes améliorations logistiques pour l'acheminement du pétrole ont occasionné une baisse des stocks à Cushing : les réserves de brut à ce terminal pétrolier sont passées de près de 52 millions de barils en janvier, un niveau record depuis le début du recensement de ces stocks en 2004, à 46 millions de barils la semaine dernière.
Et à l'échelle du pays, les stocks de brut, qui avaient atteint des niveaux records en plus de 80 ans fin mai, selon un barème mensuel du ministère américain de l'Énergie (DoE), ont nettement reculé depuis, dégringolant de 27 millions de barils au cours des trois dernières semaines.
Ce recul des stocks a alimenté l'optimisme des investisseurs quant à la vigueur de la demande d'or noir aux États-Unis, le plus gros consommateur mondial de pétrole.
De plus, les récents signes d'amélioration de la reprise économique des États-Unis, qui absorbent un cinquième de la production mondiale d'or noir, sont venus étayer les espoirs des investisseurs de voir la demande énergétique du pays rebondir davantage.
afp/rp
(AWP / 19.07.2013 18h46)