Le brut en hausse à New York, stimulé par les stocks et l'emploi aux USA
Vers 13H15 GMT/15h15 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août gagnait 61 cents à 107,09 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Le marché, qui s'est plutôt bien tenu ces derniers temps, continue sur sa lancée et profite encore aujourd'hui du recul des réserves de pétrole brut aux Etats-Unis", dont a fait état mercredi le département américain de l'Energie (DoE), a remarqué Bart Melek de TD Securities.
Au total, les stocks de brut dans le pays ont dégringolé de près de 27 millions de barils au cours des trois dernières semaines, beaucoup plus que ce à quoi s'attendaient les analystes.
"Les raffineries américaines ont utilisé la semaine dernière leur plus gros volume de pétrole depuis presque huit ans et les stocks sont descendus à leur plus bas depuis janvier", a relevé Matt Smith de Schneider Electric.
Ces nouvelles ont toutefois été contrebalancées par une hausse surprise des stocks d'essence, très surveillés pendant la période estivale synonyme de grands déplacements automobiles dans tout le pays.
Elles suffisent toutefois à faire grimper le baril de WTI quand celui de Brent, coté à Londres, recule légèrement, réduisant ainsi l'écart entre les deux cours à moins de deux dollars. Le pétrole américain n'a pas évolué au dessus du brut londonien depuis août 2000 en clôture.
Le marché a aussi bien accueilli l'annonce d'un recul plus marqué que prévu des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis la semaine dernière, à 334'000. "C'est toujours une bonne nouvelle pour le marché car cela laisse espérer une amélioration de la demande énergétique", a relevé M. Melek.
Les investisseurs continueront par ailleurs à surveiller les propos de Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui doit s'exprimer à partir de 14H00 GMT devant la Commission bancaire du Sénat aux États-Unis.
Ben Bernanke s'est déjà exprimé mercredi devant la Chambre des représentants, réitérant son intention de faire évoluer la politique monétaire américaine en fonction de la situation économique.
afp/rp
(AWP / 18.07.2013 15h40)