En baisse, le marché digère les stocks américains
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 108,19 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 42 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août perdait 11 cents à 106,37 dollars.
L'annonce d'une forte chute des stocks de brut aux États-Unis pour la troisième semaine consécutive avait permis aux cours du pétrole de terminer en hausse mercredi.
"La baisse combinée des réserves lors de ces trois dernières semaines atteint 27 millions de barils, la plus grande chute en trois semaines depuis au moins 1990", soulignaient les analystes de JBC Energy.
Le Département américaine de l'Énergie (DoE) a fait état mercredi d'une baisse des stocks de brut de 6,9 millions pour la semaine achevée le 12 juillet, après un recul cumulé de 20 millions les deux semaines précédentes.
Mais la hausse des cours a été modeste mercredi, le Brent et le WTI grappillant à peine 50 cents chacun, en raison de l'annonce d'une hausse des stocks d'essence.
"La hausse surprise des stocks américains d'essence est probablement coupable du fait que les prix du pétrole n'ont pas été capables" de monter plus, décryptaient les experts de Commerzbank.
Les stocks d'essence sont très surveillés en été car la saison estivale est synonyme de grands déplacements automobiles dans tout le pays.
Les investisseurs restaient par ailleurs sur leurs gardes avant l'intervention, ce jeudi à partir de 14H00 GMT, du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Ben Bernanke devant la Commission bancaire du Sénat aux États-Unis.
Ben Bernanke s'est déjà exprimé mercredi devant la Chambre des représentants, réitérant son intention de faire évoluer la politique monétaire américaine en fonction de la situation économique.
Si l'embellie de l'économie américaine persiste, la Fed pourrait ralentir ses injections mensuelles de liquidités dès la fin de cette année et les arrêter complètement mi-2014.
afp/jq
(AWP / 18.07.2013 12h31)