En légère baisse en Asie après les propos de Bernanke
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août perdait 11 cents, à 106,37 dollars, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre glissant d'autant, à 108,50 dollars.
Selon les chiffres du département américain de l'Energie (DoE), les stocks de pétrole brut ont une nouvelle fois chuté bien plus qu'attendu la semaine dernière aux Etats-Unis.
Après avoir dégringolé de près de 20 millions de barils au cours des deux semaines précédentes, les réserves de brut ont reculé de 6,9 millions de barils à 367,00 millions lors de la semaine achevée le 12 juillet, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires anticipaient une baisse de seulement 2,2 millions de barils.
Ces données sont positives pour la demande en brut aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d'or noir, et un révélateur de l'état de la confiance des ménages et de la vigueur de l'activité.
A cet égard, le président de la banque centrale américaine, Ben Bernanke, a tenu mercredi des propos modérés qui n'ont pas modifié la donne.
Il a réitéré son intention de resserrer prochainement la politique monétaire américaine tout en assurant que rien n'était "prédéterminé" et que toute évolution des mesures de soutien de l'économie dépendrait de la situation économique.
Mercredi, le baril de "light sweet crude" (WTI) avait gagné 48 cents à 106,48 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le Brent pour livraison en septembre, dont c'était le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, avait terminé à 108,61 dollars, en hausse de 47 cents par rapport à la clôture de mardi.
jq
(AWP / 18.07.2013 06h22)