Le brut hésite en attendant les stocks américains
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 109,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 13 cents par rapport à la clôture de lundi. Le prix du Brent est monté en séance à 109,72 dollars, un nouveau plus haut depuis début avril.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 31 cents, à 106,01 dollars.
Les opérateurs optaient pour la prudence à la veille de la publication par le département américain à l'Énergie (DoE) des statistiques sur l'évolution des stocks de pétrole aux États-Unis au cours de la semaine dernière.
Mercredi dernier, le DoE avait rapporté une chute des stocks de près de 10 millions de barils, portant la chute à quelque 20 millions de barils en deux semaines.
Cette importante chute des réserves a contribué à la forte avancée des cours du pétrole ces dernières semaines, car elle a été interprétée comme un bon signe pour la vigueur de la demande américaine de brut.
Les États-Unis absorbent environ un cinquième de la production mondiale d'or noir.
Les investisseurs optaient pour la prudence également dans la perspective de l'intervention du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Ben Bernanke, qui doit s'exprimer mercredi et jeudi devant le Congrès des États-Unis à l'occasion de la remise du rapport semi-annuel de politique monétaire de la Fed.
Ses propos seront décortiqués par les marchés en quête d'indices sur la vigueur de la première économie mondiale mais surtout sur les perspectives de la politique monétaire de la banque centrale américaine.
Une croissance faible et qui ralentit "est dommageable pour la demande physique de pétrole mais l'argent facile, les taux d'intérêts bas (...) sont positifs pour la demande spéculative", commentait David Hufton, analyste chez PVM.
La Banque centrale américaine injecte actuellement 85 milliards de dollars par mois dans le système financier mais elle a prévenu qu'elle pourrait ralentir ces injections dès la fin de cette année si l'embellie de la première économie mondiale se confirmait.
afp/rp
(AWP / 16.07.2013 18h30)