Le brut gagne un peu de terrain, aidé par un dollar affaibli
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 109,51 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 42 cents par rapport à la clôture de lundi, après être monté vers 09H30 GMT à 109,58 USD, un nouveau plus haut depuis début avril.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) gagnait 26 cents à 106,58 USD.
Les cours du brut bénéficiaient mardi d'un léger affaiblissement du billet vert, un mouvement de nature à rendre plus intéressants les achats de pétrole, libellé en dollar, pour les investisseurs munis d'autres devises.
Les prix de l'or noir profitaient également toujours des chiffres des ventes au détail aux États-Unis en juin, qui, s'ils ont été dans l'ensemble décevants, ont montré une "hausse significative des ventes d'essence et d'automobiles, ce qui implique une demande américaine de pétrole robuste", commentaient les analystes de Commerzbank.
De plus, l'état des stocks américains de pétrole lors de la semaine achevée le 12 juillet sera connu mercredi.
Les investisseurs optaient tout de même pour la prudence alors que le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Ben Bernanke doit s'exprimer mercredi et jeudi devant le Congrès des États-Unis à l'occasion de la remise du rapport semi annuel de politique monétaire de la Fed.
Ses propos seront décortiqués par les investisseurs en quête d'indices sur la vigueur de la première économie mondiale mais surtout sur les perspectives de la politique monétaire de la banque centrale américaine.
Une croissance faible et qui ralentit "est dommageable pour la demande physique de pétrole mais l'argent facile, les taux d'intérêts bas (...) sont positifs pour la demande spéculatives", commentait David Hufton, analyste chez PVM.
La Banque centrale américaine injecte 85 milliards de dollars par mois dans le système financier mais elle a prévenu qu'elle pourrait ralentir ces injections dès la fin de cette année si l'embellie de la première économie mondiale se confirmait.
afp/al
(AWP / 16.07.2013 13h20)