Le brut ouvre en baisse à New York, marquant une pause après une envolée
Vers 13H25 GMT/15h25 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août lâchait 1,07 dollar à 105,45 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le prix du baril de WTI est monté en cours d'échanges électroniques jusqu'à 107,45 dollars. "A ces niveaux, on rencontre une forte résistance", a relevé John Kilduff d'Again Capital. "Le marché semble avoir déjà pris en compte tous les facteurs haussiers du moment. Il apparaît difficile d'engranger de nouveaux gains dans l'immédiat", a-t-il ajouté.
Le département américain de l'Énergie (DoE) a fait état mercredi d'un nouveau plongeon des stocks de brut aux États-Unis: les réserves de pétrole, qui avaient déjà dégringolé de 10 millions de barils la semaine précédente, ont de nouveau chuté de 9,9 millions au cours de la semaine achevée le 5 juillet.
Les prix du brut ont également largement grimpé en raison de la situation en Egypte, important pays de transit pour le brut du Moyen-Orient, alors que les différents acteurs politiques du pays peinent à se mettre d'accord après la déposition par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi la semaine dernière.
Parallèlement, l'Agence internationale de l'Énergie (AIE) a revu à la hausse jeudi sa prévision de la demande mondiale cette année, à 90,8 millions de barils par jour (mbj), en raison du froid inhabituel qui a régné dans de nombreux pays de l'OCDE au deuxième trimestre.
Mais l'AIE, qui a publié sa première prévision pour 2014, a aussi mis en avant son estimation d'une hausse de 1,3 mbj de la production des pays hors Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), à un plus haut en 20 ans.
Cette progression serait supérieure à la prévision de la hausse de la consommation mondiale de 1,2 mbj par rapport à 2013.
"Le fait que la progression de l'offre semble surpasser celle de la demande l'an prochain a mis les cours sous pression", a remarqué Robert Yawger de Mizuho Securities USA.
rp
(AWP / 11.07.2013 15h48)