Le brut monte un peu, sur fond d'amélioration de la conjoncture US
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 102,96 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 15 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance prenait 13 cents, à 97,17 dollars.
Les cours du pétrole finissaient la semaine en petite hausse, "bénéficiant d'une amélioration du moral des marchés après des données américaines positives", alors que "les courtiers bouclent leurs comptes pour le trimestre", expliquait Andrey Kryuchenkov, chez VTB Capital.
La publication d'indicateurs économiques mitigés vendredi a été interprétée par le marché comme un signe encourageant sur la vigueur de la reprise économique des États-Unis, surtout après la diffusion d'une salve de bonnes statistiques américaines tout au long de la semaine écoulée.
Ainsi, le moral des ménages américains n'a que très légèrement reculé en juin, pour s'établir à 84,1, alors qu'une première estimation l'avait donné à 82,7, contre 84,5 en mai, selon l'estimation finale de l'indice de confiance des consommateurs américain publié vendredi par l'Université du Michigan.
Les opérateurs seront d'ailleurs particulièrement attentifs vendredi prochain à la publication du rapport mensuel officiel sur l'emploi et le chômage aux États-Unis.
Par ailleurs, les marchés continuaient de spéculer sur la durée de vie de la politique monétaire ultra-accommodante de la Réserve fédérale américaine (Fed) suite à des déclarations de plusieurs responsables de cette institution.
Le président de l'antenne de New York de la Fed, William Dudley, a notamment tenté jeudi de rassurer les marchés sur le ralentissement du programme de rachats d'actifs de la Fed, expliquant qu'il dépendra "de la conjoncture et pas du calendrier".
La semaine précédente, l'annonce d'un potentiel démarrage du retrait des mesures de soutien de la Fed dès la fin de cette année avait semé le désarroi sur les marchés et pénalisé les cours du pétrole - qui ont bénéficié ces dernières années de cette abondance de liquidités.
fah
(AWP / 28.06.2013 18h32)