Le brut poursuit sa hausse sur fond d'amélioration de la conjoncture US
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 103,15 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 31 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 52 cents, à 97,57 USD.
Les cours du pétrole ont clôturé en hausse jeudi et continuaient sur leur lancée vendredi en cours d'échanges européens, "bénéficiant d'une amélioration du moral des marchés après des données américaines positives", estimait Andrey Kryuchenkov, chez VTB Capital.
Jeudi, le pétrole avait pris plus d'un dollar à Londres et New York, après l'annonce aux États-Unis de la hausse en mai des revenus des ménages, des dépenses de consommation et des promesses de ventes de logements, ces dernières ayant même atteint leur plus haut niveau depuis 2006.
Et sur le front de l'emploi, les nouvelles inscriptions au chômage dans la première économie mondiale ont reculé pendant la troisième semaine de juin.
Toutes ces données ont "renforcé les attentes d'une amélioration de la croissance économique (aux États-Unis) et donc d'une augmentation de la demande de pétrole", soulignait Jonathan Sudaria, chez Capital Spreads.
Les États-Unis sont le plus gros consommateur d'or noir de la planète, absorbant presque un cinquième de la production mondiale.
Par ailleurs, les marchés continuaient de spéculer sur la durée de vie de la politique monétaire ultra-accommodante de la Réserve fédérale américaine (Fed) suite à des déclarations de plusieurs responsables de cette institution.
Le président de l'antenne de New York de la Fed, William Dudley, a notamment tenté de rassurer les marchés sur le ralentissement du programme de rachats d'actifs de la Fed, expliquant qu'il dépendra "de la conjoncture et pas du calendrier".
La semaine précédente, l'annonce d'un potentiel démarrage du retrait des mesures de soutien de la Fed dès la fin de cette année avait semé le désarroi sur les marchés et pénalisé les cours du pétrole - qui ont bénéficié ces dernières années de cette abondance de liquidités.
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(AWP / 28.06.2013 12h41)