Le brut monte, porté par l'amélioration de la conjoncture aux USA
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 101,55 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 40 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 22 cents, à 95,40 dollars.
"Les données économiques en provenance des États-Unis sont plutôt excellentes et elles ont aidé les prix du pétrole à grimper", jugeaient les analystes de IG.
La publication de plusieurs bons indicateurs économiques est venue confirmer, mardi, l'amélioration de la conjoncture économique aux États-Unis, premier consommateur mondial d'or noir.
Ainsi, les commandes de biens durables aux États-Unis en mai ont progressé de 3,6% par rapport au mois précédent, tirées notamment par le secteur du transport, alors que les analystes ne tablaient que sur une progression de 3%.
Dans l'immobilier, un secteur clef pour jauger la vigueur de la reprise économique américaine et les perspectives de demande en brut de la première économie mondiale, l'embellie semblait aussi se confirmer.
Selon une enquête Case-Shiller publiée par Standard and Poor's, les prix des logements ont augmenté pour le quinzième mois consécutif en avril.
Et les ventes de maisons individuelles neuves ont progressé davantage que prévu en mai par rapport à avril, pour atteindre leur plus haut niveau depuis juillet 2008, selon des chiffres publiés mardi par le département américain du Commerce.
Sur le front de l'offre, les craintes liées à l'interruption des oléoducs canadiens persistaient, à une semaine du long week-end férié du 4 juillet aux États-Unis, qui correspond traditionnellement à un pic des déplacements en voiture et de la consommation d'essence dans le pays.
"En plus de l'oléoduc numéro 37 qui a été fermé à la suite de la découverte d'une fuite après de fortes inondation", le groupe pétrolier canadien a également maintenu "la fermeture des deux autres oléoducs, l'Athabasca et le Waupisoo, par mesure de précaution", a précisé Phil Flynn, de Price Futures Group.
L'équipement endommagé est en effet relié à un réseau d'oléoducs qui transporte le pétrole issu des sables bitumineux d'Alberta vers des raffineries du Canada et des États-Unis.
Selon Commerzbank, la fermeture de ces oléoducs canadiens pourrait contribuer à une baisse des importations de pétrole aux États-Unis et donc des réserves américaines de brut.
Le Département américain de l'Énergie (DoE) doit communiquer mercredi l'état des stocks américains de pétrole, d'essence et de produits distillés pour la semaine dernière.
rp
(AWP / 25.06.2013 18h41)