Le brut ouvre en hausse à New York, dopé par de bons indicateurs aux USA
Vers 13H20 GMT/15h20 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août gagnait 49 cents, à 95,67 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les cours de l'or noir poursuivaient ainsi leur rebond de la veille, qui avait été provoqué par des craintes sur l'offre en brut en Amérique du Nord après la fermeture d'oléoducs canadiens transportant jusqu'à un million de barils de brut par jour.
L'humeur acheteuse des courtiers était en outre stimulée mardi par la sortie d'un chiffre sur les commandes de biens durables aux Etats-Unis en mai "plus que décent", a estimé John Kilduff, de Again Capital.
Ces commandes, tirées notamment par le secteur des transports, se sont appréciées de 3,6% par rapport au mois d'avril, alors que les analystes tablaient sur un progrès de 3% seulement. Il s'agit de la troisième hausse de cet indicateur sur les quatre dernier mois.
D'autre part, dans l'immobilier, un secteur clef pour jauger la vigueur de la reprise économique américaine, et les perspectives de demande en brut de la première économie mondiale, l'embellie semblait se confirmer. Selon une enquête Case-Shiller publiée par Standard and Poor's, les prix des logements ont augmenté pour le quinzième mois consécutif en avril.
Sur le front de l'offre, les craintes liées à l'interruption des oléoducs canadiens persistaient, à une semaine du long week-end férié du 4 juillet aux Etats-Unis, qui correspond traditionnellement à un pic des déplacements en voiture et de la consommation d'essence dans le pays.
"En plus de l'oléoduc numéro 37 qui a été fermé à la suite de la découverte d'une fuite après de fortes inondation", le groupe pétrolier canadien a également maintenu "la fermeture des deux autres oléoducs, l'Athabasca et le Waupisoo, par mesure de précaution", a précisé Phil Flynn, de Price Futures Group.
L'équipement endommagé est en effet relié à un réseau d'oléoducs qui transporte le pétrole issu des sables bitumineux d'Alberta vers des raffineries du Canada et des États-Unis.
D'autre part, à la veille de la publication des chiffres hebdomadaires du département américain de l'Energie (DoE) sur les stocks de pétrole dans le pays, les opérateurs anticipaient une baisse, "ce qui accentue l'intérêt des acheteurs", a noté Matt Smith, de Schneider Electric.
rp
(AWP / 25.06.2013 15h45)