Asie: en baisse sur des prises de bénéfices
Après avoir pris autour de 1 dollar vendredi et atteint des niveaux inédits depuis plusieurs mois, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juillet cédait 19 cents, à 97,66 dollars, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août glissant de 10 cents, à 105,83 dollars.
Cette envolée a porté les cours du brut "proches de leur niveau de résistance" et "le sentiment est que la tendance majeure cette semaine sera à la baisse", a observé Michael McCarthy chez CMC Markets à Sydney.
L'orientation des cours à la baisse pourrait être accentuée par "une nouvelle hausse des réserves américaines ou de mauvaises données économiques aux Etats-Unis ou au Japon", a-t-il ajouté.
Le marché reste également préoccupé par la question du maintien ou non des mesures de stimulation économique de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui tient mardi et mercredi une réunion de politique monétaire.
Vendredi, le marché s'était affolé après que la Maison Blanche eut durci le ton face à Damas, en accusant à son tour le régime syrien d'avoir utilisé des armes chimiques, et notamment du gaz sarin, dans sa guerre contre les rebelles.
Estimant qu'une "ligne rouge" avait été franchie, Washington a annoncé une augmentation de son aide à l'opposition armée syrienne, sans toutefois détailler ni annoncer clairement de livraisons d'armes.
Le président russe Vladimir Poutine, allié de Damas, a aussitôt mis en garde ses partenaires occidentaux contre des livraisons d'armes aux rebelles, dimanche à la veille d'un sommet du G8 en Ulster.
Le baril de "light sweet crude" avait gagné 1,16 dollar vendredi, pour terminer à 97,85 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), un plus haut depuis le 30 janvier lorsqu'il avait clôturé à 97,94 dollars.
Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le Brent avait terminé à 105,93 dollars, en hausse de 98 cents par rapport à la clôture de jeudi.