Le brut perd un peu de terrain après des indicateurs chinois décevants
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 104,26 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 30 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 33 cents, à 95,70 dollars.
"La faiblesse actuelle des cours est due à des chiffres chinois décevants publiés au cours du weekend", montrant notamment une faiblesse des importations chinoises de pétrole depuis le début de l'année, commentaient les analystes de Commerzbank.
Selon des chiffres publiés samedi par les douanes chinoises, les importations de pétrole de la deuxième économie mondiale en mai n'ont été que faiblement en hausse par rapport à avril mais surtout se sont inscrites en nette baisse sur un an, relevait-on chez Commerzbank.
De plus, la Chine a publié dimanche de nouveaux indicateurs industriels, notamment un ralentissement de la hausse de la production industrielle en mai, jugés décevants par les experts, qui commencent à douter d'un rebond de la croissance chinoise, moteur de la reprise économique mondiale.
Les cours du brut effaçaient ainsi une partie du rebond enregistré vendredi après l'annonce de créations d'emplois aux États-Unis en mai supérieures aux attentes des analystes.
En effet, selon des chiffres publiés vendredi, le pays a créé 175.000 emplois nets en mai, soit mieux que les 159.000 embauches nettes attendues.
Ce chiffre était de nature à rassurer les investisseurs sur la vigueur de la reprise du marché du travail de la première économie mondiale et ainsi à leur redonner espoir de voir la consommation énergétique du pays rebondir.
Cependant, le taux de chômage a tout de même légèrement augmenté en mai par rapport au mois précédent à 7,6%, contre 7,5%, ce qui poussait les investisseurs à opter pour la prudence.
rp
(AWP / 10.06.2013 13h01)