USA
Les réserves de brut ont progressé de 6,7 millions de barils lors de la semaine achevée le 26 avril pour s'établir à 395,3 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires avaient misé sur une augmentation de seulement 800'000 barils.
Ces stocks atteignent ainsi leur plus haut niveau depuis que les autorités américaines ont commencé à diffuser ces données hebdomadaires, en 1982, nourrissant les inquiétudes sur la surabondance d'or noir aux États-Unis.
Ils se maintiennent bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 5,2% par rapport à leur niveau d'il y a un an, a précisé le ministère.
Les réserves de produits distillés ont de leur côté augmenté de 500'000 barils à 115,8 millions de barils, soit un peu plus que la hausse de 300'000 barils anticipée par les analystes.
Ces stocks sont en baisse de 6,7% sur un an et se maintiennent dans la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les réserves d'essence, très surveillées avant la saison estivale des grands déplacements en voiture, ont de leur côté reculé de 1,8 million de barils à 216 millions de barils, alors que les experts avaient misé sur un repli de seulement 600'000 barils.
Elles se situent au milieu de la fourchette moyenne en cette période de l'année et restent en hausse, de 3,0% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves de brut à Cushing (Oklahoma), où le pétrole qui sert de référence au WTI s'est accumulé ces derniers mois, ont reculé de 1,4 million de barils, à 49,8 millions de barils.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont avancé de 12,4 million de barils.
Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 18,3 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 2,7% de moins qu'à la même période de l'année dernière.
La demande de produits distillés a diminué de 3,7% par rapport à la même période en 2012, et la demande en essence a reculé de 1,8%.
Les raffineries américaines ont accéléré la cadence, fonctionnant à 84,4% de leur capacité contre 83,5% la semaine précédente.
Vers 15H05 GMT/17h05 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juin, accentuait son recul et perdait 2,77 dollars à 90,69 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
rp
(AWP / 01.05.2013 17h17)