USA: baisse surprise des stocks de brut au 12
New York : Les stocks de pétrole brut ont reculé contre toute attente la semaine dernière aux Etats-Unis mais les réserves de produits distillés ont affiché un bond imprévu, selon les chiffres hebdomadaires du département américain de l'Energie (DoE) publiés mercredi.Les réserves de brut ont diminué de 1,2 million de barils lors de la semaine achevée le 12 avril pour s'établir à 387,6 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires avaient misé sur une légère progression, de 900'000 barils.
Ces stocks avaient gonflé de 6,3 millions de barils au cours des trois semaines précédentes, nourrissant les inquiétudes sur la surabondance d'or noir aux États-Unis.
Ils se maintiennent bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 5,0% par rapport à leur niveau d'il y a un an, a précisé le ministère.
Les réserves de produits distillés ont de leur côté augmenté de 2,4 millions de barils à 115,2 millions de barils, alors que les analystes attendaient un recul de 500'000 barils.
Ces stocks, qui incluent le gazole et le fioul de chauffage et sont très surveillés par les investisseurs au sortir d'un hiver rigoureux, sont en baisse de 10,7% sur un an et se situent dans la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les réserves d'essence ont, elles, reculé de 600'000 barils à 221,7 millions de barils, un chiffre en ligne avec les attentes des experts qui tablaient sur une baisse de 500'000 barils.
Elles se hissent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 3,6% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves de brut à Cushing (Oklahoma), où le pétrole qui sert de référence au WTI s'est accumulé ces derniers mois, ont de nouveau augmenté, de 1 million de barils, à 51,1 millions de barils.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont augmenté de 2,6 millions de barils.
Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 18,6 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 0,2% de plus qu'à la même période de l'année dernière.
La demande de produits distillés a progressé de 2,9% par rapport à la même période en 2012, et la demande en essence a reculé de 3,3%.
Les raffineries américaines ont légèrement ralenti la cadence, fonctionnant à 86,3% de leur capacité contre 86,8% la semaine précédente.
Vers 14H50 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai accentuait sa baisse et se repliait de 1,42 dollar, à 87,30 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
JQ
(AWP / 17.04.2013 17h41)
JPMorgan, l'une des plus grandes banques américaines, est le premier soutien financier mondial des énergies fossiles, avec un investissement d'environ 
