USA: hausse plus forte que prévu des stocks de brut au 22
Les réserves de brut ont grimpé de 3,3 millions de barils lors de la semaine achevée le 22 mars pour s'établir à 385,9 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires avaient misé sur une progression plus modeste, de 700'000 barils.
Ces stocks avaient enregistré un recul inattendu la semaine précédente, après avoir gonflé d'environ 23 millions de barils en deux mois, ce qui avait alimenté les inquiétudes sur la surabondance d'or noir aux États-Unis et plombé le cours du WTI.
Ils se maintiennent bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 9,2% par rapport à leur niveau d'il y a un an, a précisé le ministère.
Les réserves de produits distillés ont de leur côté reculé de 4,5 millions de barils à 115,30 millions de barils, soit bien plus que la baisse de 600'000 barils anticipée par les analystes.
Ces stocks, qui incluent le gazole et le fioul de chauffage et sont particulièrement surveillés par les investisseurs en fin de période hivernale, sont en baisse de 15,2% sur un an. Ils se maintiennent dans la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les réserves d'essence ont diminué moins nettement de 1,6 million de barils à 221,20 millions de barils, mais là aussi plus que prévu par les experts qui attendaient un recul de 900'000 barils.
Elles restent au milieu de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en baisse de 1,0% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves de brut à Cushing (Oklahoma), où le pétrole qui sert de référence au WTI s'est accumulé ces derniers mois, ont de nouveau progressé de 500'000 barils, à 49,5 millions de barils.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont reculé de 1,9 million de barils.
Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 18,4 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 1,2% de plus qu'à la même période de l'année dernière.
La demande de produits distillés a progressé de 5,8% par rapport à la même période en 2012, et la demande en essence a reculé de 0,2%.
Les raffineries américaines ont accéléré la cadence, fonctionnant à 85,7% de leur capacité contre 83,5% la semaine précédente.
Vers 14H50 GMT/15h50 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril lâchait 39 cents à 95,95 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
rp
(AWP / 27.03.2013 15h59)