USA: baisse surprise des stocks de brut au 15
Les réserves de brut ont reculé de 1,3 million de barils lors de la semaine achevée le 15 mars pour s'établir à 382,7 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires avaient misé sur une hausse de 1,7 million de barils.
Ces stocks, qui avaient gonflé d'environ 23 millions de barils au cours des huit semaines précédentes, se maintiennent bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année.
Ils sont en hausse de 10,5% par rapport à leur niveau d'il y a un an, a précisé le ministère.
Les réserves de produits distillés ont également reculé, de 700'000 barils à 119,8 millions de barils, un chiffre légèrement inférieur aux attentes des analystes qui pariaient sur une baisse de 900'000 barils.
Ces stocks, qui incluent le gazole et le fioul de chauffage et sont particulièrement surveillés par les investisseurs en fin de période hivernale, sont en baisse de 12,3% sur un an. Ils se maintiennent dans la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les réserves d'essence ont reculé plus nettement, de 1,5 million de barils à 222,8 millions de barils, une baisse légèrement moins prononcée là aussi par rapport aux prévisions des experts qui attendaient un recul de 2 millions de barils.
Elles restent au milieu de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en baisse de 1,8% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves de brut à Cushing (Oklahoma), où le pétrole qui sert de référence au WTI s'est accumulé ces derniers mois, ont reculé de 300.000 barils, à 49,0 millions de barils.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont reculé de 1,5 million de barils.
Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 18,3 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 0,9% de plus qu'à la même période de l'année dernière.
La demande de produits distillés a progressé de 0,1% par rapport à la même période en 2012, et la demande en essence a avancé de 1,5%.
Les raffineries américaines ont accéléré la cadence, fonctionnant à 83,5% de leur capacité contre 81% la semaine précédente.
Vers 14H50 GMT/15h50 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril ralentissait sa progression, s'adjugeant 33 cents à 92,49 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
rp
(AWP / 20.03.2013 16h07)