Les cours peinent à trouver une direction, la demande inquiète
Vers 11H25 GMT (12H25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 109,02 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 50 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 39 cents à 92,13 dollars.
Le baril de Brent, qui était tombé mercredi à 107,91 dollars, son niveau le plus bas depuis trois mois, tentait de rebondir jeudi, mais restait comme le WTI new-yorkais pénalisé notamment par la révision à la baisse mercredi des prévisions de demande pétrolière mondiale pour 2013 par l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
"L'agence a mis en avant le fait que la confiance économique chinoise ne s'améliore pas, que l'emploi européen continue de décevoir, ce qui implique que les prix élevés du pétrole continuent de peser sur la reprise économique mondiale", relevaient les analystes du cabinet viennois JBC Energy, pointant vers une possible nouvelle révision à la baisse dans les mois à venir.
Les cours de l'or noir était aussi pénalisés à New York par la hausse plus forte qu'attendu des réserves de brut aux États-Unis lors de la semaine achevée le 8 mars.
Pour Olivier Jakob, analyste chez Proclamatrice, "les stocks de brut des États-Unis sont considérable pour la saison ce qui implique que (...) le pays va devoir d'ici l'été soit faire tourner beaucoup plus ses raffineries pour transformer le brut et/ou réduire ses importations".
En outre, le renchérissement du dollar depuis la fin de semaine dernière continuait de peser sur le marché du pétrole. En effet, l'appréciation du billet vert rend moins intéressants les achats d'or noir, libellé en dollar, pour les investisseurs munis d'autres devises.
jq
(AWP / 14.03.2013 12h55)