Le brut hésite, dans un marché peu animé peinant à trouver une direction
Vers 11h25 (12H25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, valait 117,37 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 15 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour l'échéance de mars, dont c'est le dernier jour de cotation, montait de 33 cents par rapport à la clôture de mardi, à 96,99 dollars.
"Les volumes d'échanges restent très modérés, même après le retour depuis mardi sur le marché des investisseurs américains, qui étaient absents lundi à l'occasion d'un jour férié" aux Etats-Unis, observait Andrey Kryuchenkov, analyste de VTB Capital.
La prudence des opérateurs continuait d'être entretenue par les incertitudes politiques dans la zone euro, avant des élections législatives en Italie, et par des craintes que la récente montée des cours finisse par enrayer la demande mondiale d'or noir, comme le redoute l'Agence internationale de l'Energie (AIE).
Par ailleurs, "le Brent continue de pâtir d'un léger reflux des tensions géopolitiques" au Moyen-Orient, alors que l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, France, Royaume-Uni, Chine et Allemagne) reprennent leurs négociations sur le programme nucléaire controversé de Téhéran le 26 février après plus de huit mois d'interruption, soulignait M. Kryuchenkov.
Selon M. Kryuchenkov, les investisseurs devraient de surcroît se montrer réservés jusqu'à la publication des chiffres hebdomadaires du Département américain de l'Energie (DoE), repoussée exceptionnellement à jeudi contre mercredi d'habitude en raison du lundi férié aux Etats-Unis.
D'après les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, le DoE devrait faire état d'une hausse de 2,2 millions de barils des stocks américains de brut sur la semaine achevée le 15 février.
Les réserves d'essence sont quant à elles attendues en baisse de 800.000 barils, et celles de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) en recul de 1,5 million de barils.
Le niveau des réserves à Cushing, principal terminal pétrolier du pays (situé dans l'Oklahoma, sud des Etats-Unis) et où est stocké le brut texan servant de référence au WTI, devrait être à nouveau scruté par les opérateurs.
al
(AWP / 20.02.2013 12h45)