Logo

Les prix oscillent autour de l'équilibre, dans un marché atone

prix-du-petrole (répétition de la veille, marché fermé à New York)
" src="/images/stories/prod_oil.jpg" height="143" width="180" />(répétition de la veille, marché fermé à New York) :

(répétition de la veille, marché fermé à New York)


Londres - Les prix du pétrole oscillaient autour de l'équilibre lundi en fin d'échanges européens, dans un marché sans élan en raison d'un jour férié aux Etats-Unis, et tandis que resurgissaient des craintes sur l'impact de la récente montée des cours pour une économie mondiale fragile.

Vers 17H00 (18H00 GMT), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, valait 117,69 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour l'échéance de mars perdait 29 cents à 95,57 dollars.

L'écart restait important (à plus de 22 dollars) entre le Brent, dopé par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, et le WTI, toujours miné par l'abondance de l'offre d'or noir aux Etats-Unis (faute de structures suffisantes pour acheminer le brut retenu à Cushing, principal terminal pétrolier du pays).

Les prix du baril commencent la semaine en reprenant leur souffle, ils se maintiennent autour de l'équilibre, après avoir reculé de concert vendredi sous le poids d'un net mouvement de prises de bénéfices, soulignait Myrto Sokou, analyste du courtier Sucden.

Surtout, comme la place new-yorkaise restera fermée ce lundi en raison d'un jour férié aux Etats-Unis, le marché restait atone et le volume d'échanges s'avérait extrêmement modéré, de nombreux opérateurs optant pour un week-end prolongé, estimait Mme Sokou.

Les prix du baril ont ainsi nettement perdu de leur élan dans les échanges européens, mettant fin à la tentative de rebond des marchés asiatiques grâce à un regain d'optimisme sur le Japon dû au fait que le communiqué du G20, à l'issue d'une réunion vendredi et samedi des ministres des Finances et des banquiers centraux, n'a pas évoqué de guerre des devises et n'a pas mentionné la politique monétaire nippone, ajoutait l'analyste.

Le marché restait par ailleurs sur ses gardes après qu'une baisse surprise de la production industrielle américaine (en janvier) eut suscité des inquiétudes sur un ramollissement de l'activité économique, indiquaient de leur côté les experts de Phillip Futures.

Enfin, la récente montée des cours du pétrole -- et en particulier du Brent, qui a tutoyé il y a dix jours le seuil des 120 dollars le baril pour la première fois depuis plus de neuf mois --, alimentait quelques inquiétudes sur la vigueur de la demande énergétique en Europe, dont la reprise économique reste fragile.

Le niveau actuel des prix représente un problème majeur pour la reprise économique mondiale, et particulièrement en Europe, le maillon faible de l'économie à l'échelle de la planète à l'heure qu'il est, a ainsi estimé lundi Fatih Birol, chef économiste de l'Agence internationale de l'Energie (AIE), dans des propos recueillis par l'agence Dow Jones Newswires.

Selon M. Birol, si les cours du baril se maintenaient à leur niveau actuel, la facture des importations européennes de gaz et de pétrole pourrait atteindre 500 milliards d'euros en 2013, soit un niveau similaire à celui de 2012, et une augmentation de 6% par rapport à 2011.

Dans son rapport mensuel publié la semaine dernière, l'AIE avait révisé en légère baisse sa prévision pour la demande mondiale de pétrole en 2013, pointant des conditions macroéconomiques médiocres.

ds



(AWP / 19.02.2013 06h21)


Commenter Les prix oscillent autour de l'équilibre, dans un marché atone

graphcomment>


Communauté prix du baril

graphcomment-widget>




©Prix du Baril - Le portail d'information des cours du pétrole et du prix des carburants.