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Le brut monte à New York, aidé par de bons chiffres sur l'emploi aux USA

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(reprise de la veille)


New York - Les cours du pétrole ont fini en légère hausse jeudi, soutenus par de bons chiffres dans le secteur de l'emploi aux Etats-Unis, de bon augure pour la demande en brut, dans un marché qui restait inquiet pour la croissance européenne.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars s'est apprécié de 30 cents à 97,31 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'était le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a fini à 118,00 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 12 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Les prix de l'or noir, qui avaient évolué en légère baisse avant l'ouverture, ont repris du terrain après la sortie des chiffres des nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis, qui sont ressortis bien meilleurs que prévu, a remarqué Matt Smith, de Schneider Electric.

En effet, pour la deuxième semaine consécutive, ces nouvelles inscriptions ont reculé, le département du Travail recensant un dépôt de 341'000 demandes allocations de chômage du 3 au 9 février, soit bien moins que les 365'000 nouveaux chômeurs attendus.

On regarde de très près les tendances du marché de l'emploi et ses relations avec l'énergie et (les prix) du brut. Or, au cours des dernières semaines, on a pu noter une hausse de la demande en essence dans les rapports hebdomadaires du département de l'Energie, a relevé John Kilduff, de Again Capital.

Pour nous, c'est directement lié à l'amélioration du secteur de l'emploi, a-t-il continué. En effet, pour beaucoup, la baisse du chômage est de bon augure pour une accélération de la demande en produits pétroliers, dont l'essence pour se rendre au travail.

Les courtiers avaient été cependant échaudés dans la matinée par de mauvais chiffres du PIB en Europe qui traduisait une aggravation de la récession au quatrième trimestre 2012 en zone euro, avec un Produit intérieur brut qui s'est replié de 0,6% contre -0,4% attendu.

Sur le front de la demande toujours, le marché était pénalisé par un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié mercredi, dévoilant un abaissement de 90'000 barils par jour des prévisions de l'institution pour la demande mondiale de brut en 2013 en raison de conditions macroéconomiques médiocres.

Dans ce contexte, le marché avait ignoré les chiffres hebdomadaires du département américain de l'Energie (DoE) diffusés mercredi, faisant état d'une hausse quatre fois moins forte qu'attendu des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière et d'un recul beaucoup plus net que prévu des stocks d'essence et des produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage).

De tels chiffres sont considérés comme encourageants pour la demande énergétique aux Etats-Unis, le premier pays consommateur de brut de la planète.

Les opérateurs restaient par ailleurs attentifs aux tensions géopolitiques toujours vives au Moyen-Orient, notamment dans le dossier du nucléaire iranien.

rp



(AWP / 15.02.2013 06h21)


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