Le brut ouvre en hausse à New York et se rapproche de ses plus hauts
Vers 14H15 GMT/15h15 HEC, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en avril s'échangeait à 100,46 dollars, en progression de 83 cents par rapport à la clôture de la veille.
"Le marché est extrêmement nerveux et les prix continuent de grimper", a constaté Tom Bentz, de BNP Paribas.
Après avoir bondi la veille, les cours poursuivaient leur progression accélérée vers les plus hauts atteints la semaine passée, à un peu plus de 103 dollars pour le baril de light sweet crude et à près de 120 dollars pour le baril de Brent échangé à Londres.
Les combats se poursuivaient en Libye, loin de marquer l'accalmie. Le colonel Mouammar Kadhafi a promis des milliers de morts en cas d'intervention des Occidentaux, et envoyé troupes et avions de chasse à l'attaque dans l'Est contrôlé par les insurgés.
L'Agence internationale de l'Energie a revu en hausse mercredi dans une note ses estimations sur les pertes de production en Libye. Selon elle, entre 850'000 et 1 million de barils de pétrole par jour ne sont plus disponibles.
Mouammar Kadhafi a lui-même affirmé que la production pétrolière en Libye était "au plus bas", en raison du départ des compagnies pétrolières étrangères.
Le chef de l'AIE Nobuo Tanaki a tout de même estimé mercredi à Varsovie que l'Arabie saoudite était capable de compenser tout manque de pétrole sur le marché mondial dû aux troubles en Libye.
Le marché était par ailleurs soutenu par les chiffres de l'API, l'association américaine des industriel du pétrole, qui ont révélé une baisse des stocks de brut et surtout une chute des réserves d'essence de près de 5 millions de barils.
Les analystes interrogés par Dow Jones Newswires tablaient sur une hausse de 1 million de barils des stocks de brut et de 100'000 barils des stocks d'essence alors que le rapport hebdomadaire du département de l'Energie américain était attendu à 15H30 GMT.
rp
(AWP/02 mars 2011 15h45)