Le brut progresse, aidé par la Corée du Nord et un dollar sous pression
Vers 11H30 (12H30 GMT), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 118,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 52 cents par rapport à la clôture de lundi. Il s'était hissé vendredi à 119,17 dollars, un sommet depuis début mai 2012.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 19 cents à 97,22 dollars.
La Corée du Nord a confirmé avoir procédé mardi à un troisième essai nucléaire, "avec succès", et a utilisé cette fois un engin miniaturisé, une opération qu'elle a présentée comme une réponse à "l'hostilité" des Etats-Unis.
"Si la Corée du Nord consomme une quantité négligeable de brut, cet opération contribue à instiller de l'instabiliter dans la région du monde où la croissance de la demande en pétrole est la plus robuste", du fait notamment de la proximité de la Chine, le deuxième consommateur mondial de pétrole, commentaient les analystes de JBC Energy.
Autre source de soutient pour les cours, le billet vert connaissait un accès de faiblesse, notamment face à la monnaie unique européenne, un mouvement qui rend plus attractifs les achats de brut, libellés en dollar, pour les investisseurs munis d'autres devises.
L'activité sur le marché restait tout de même limitée en raison de festivités en Chine pour le Nouvel an lunaire.
De plus, les investisseurs guettaient mardi le discours du président américain Barack Obama sur l'état de l'Union.
Le président devrait argumenter mardi en faveur de mesures de relance face à un Congrès en partie sceptique, en présentant les priorités de son second mandat.
fah
(AWP / 12.02.2013 13h00)