Montée à New York, salve de bons chiffres économiques
Vers 14H25 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars gagnait 79 cents à 96,02 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
De la Chine à l'Europe en passant par les Etats-Unis, peu avant l'ouverture de la séance, "une salve d'indicateurs économiques de bonne tenue suscite la bonne humeur des courtiers ce matin", a remarqué Matt Smith, de Schneider Electric.
La production manufacturière du géant asiatique a enregistré en janvier sa plus forte progression mensuelle depuis deux ans, a souligné M. Smith, un signe de bon augure pour la demande du deuxième pays consommateur de brut de la planète.
D'autre part, aux Etats-Unis, un indicateur préliminaire "sur la production manufacturière du pays pour le mois de janvier est ressorti nettement supérieur aux attentes" en janvier, montrant une accélération par rapport au mois de décembre, a noté M. Smith.
Renforçant l'optimisme des courtiers sur les perspectives économiques de la première économie mondiale, les nouvelles inscriptions au chômage sont tombées à leur plus bas niveau en cinq ans aux Etats-Unis du 13 au 19 janvier. Les analystes avaient parié sur une hausse.
De même, en Europe, l'activité du secteur privé dans la zone euro a atteint en janvier son plus haut niveau en 10 mois, "suggérant que la contraction de l'économie européenne est en train de ralentir", a noté Chris Low, de FTN Financial.
Les courtiers étaient également dans l'attente des chiffres hebdomadaires des réserves de brut aux Etats-Unis publiés vers 17H00 GMT jeudi avec un jour de retard en raison d'un jour férié dédié à Martin Luther King lundi aux Etats-Unis.
Selon les analystes interrogés par Dow Jones Newswires, le DoE devrait faire état d'une hausse de 1,7 million de barils des stocks de brut américains sur la semaine achevée le 18 janvier.
Les réserves d'essence sont quant à elles attendues en hausse de 900.000 barils, et les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage), très surveillés pendant la période hivernale, en repli de 100.000 barils.
La hausse du marché restait cependant limitée par des craintes liées à la réduction des volumes de brut acheminés par l'oléoduc Seaway, en raison de capacités de stockage insuffisantes des raffineries. Ces inquiétudes avaient provoqué une nette chute des prix la veille à New York, a rappelé Phil Flynn, de Price Futures Group.
L'oléoduc Seaway transporte le brut stocké à Cushing, principal terminal pétrolier des Etats-Unis (dans l'Oklahoma, sud), vers les complexes de raffineries de la côte du Golfe du Mexique.
cha
(AWP / 24.01.2013 16h11)