Le brut mitigé en Asie, craintes géopolitiques (95,50 USD)
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février, dont c'est le dernier jour de cotation, perdait six cents à 95,50 dollars tandis que le Brent de la mer du Nord pour livraison en mars s'appréciait de 19 cents, à 111,90 dollars.
"D'un côté nous avons des craintes géopolitiques, de l'autre des craintes d'une offre excédentaire sur le marché physique qui tire les prix à la baisse", a relevé Victor Shum du cabinet IHS Purvin and Gertz à Singapour.
Les prix du brut sont dopés par les inquiétudes sur l'offre pétrolière liées à la prise d'otages sur un site gazier en Algérie, pays membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Menée par un groupe islamiste armé, cette prise d'otage a pris fin durant le week-end après une intervention de l'armée algérienne au cours de laquelle 37 otages étrangers, selon Alger, ont trouvé la mort.
Le redémarrage de la production de gaz sur le site, situé au sud-est du pays, pourra se faire dans les "deux prochains jours", selon le ministre algérien de l'Energie Youcef Yousfi.
Les cours du pétrole étaient en revanche minés par les perspectives d'une offre abondante au regard d'une conjoncture morose pesant sur la demande, même si les signes d'une réaccélération de la croissance chinoise contribuait à atténuer ces craintes.
Lundi, le pétrole s'était replié après leur nette hausse de la semaine précédente, dans un marché par ailleurs peu animé en l'absence des investisseurs américains en raison d'un jour férié aux Etats-Unis.
Le baril de WTI avait terminé en hausse de 42 cents, à 95,14 USD sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le baril de Brent avait fléchi de 41 cents, à 111,48 USD, sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
tt
(AWP / 22.01.2013 06h22)