En légère hausse avant les chiffres sur les stocks aux Etats-Unis
Vers 14H15 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février avançait de 21 cents à 93,49 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex)
"Les prix restent dans une fourchette étroite, le marché attend les statistiques du département de l'Energie", a remarqué l'analyste indépendant Andy Lipow.
Le rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves de pétrole du pays devrait faire état, selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, d'un gonflement de 2,1 millions de barils des stocks de brut aux Etats-Unis sur la semaine achevée le 11 janvier.
Les stocks d'essence sont eux attendus en hausse de 2,3 millions de barils, et les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage), très surveillés durant la période hivernale, en hausse de 1,3 million de barils.
"Avec la hausse continue des réserves de produits raffinés ces dernières semaines, le marché attend de savoir si les raffineries vont continuer à opérer à un haut taux de capacité et transformer le surplus de brut en surplus de produits raffinés, ou si on va enfin voir une hausse de la demande pour les produits raffinés", a remarqué M. Lipow.
Les investisseurs surveillaient aussi la situation en Afrique du Nord et de l'Ouest alors que des islamistes disant venir du Mali ont attaqué mercredi un site de BP en Algérie et pris en otage plusieurs employés.
"Même s'il n'y a pas de risque à court terme de perturbations de l'offre puisque le site attaqué ne se trouve pas sur les côtes algériennes, la situation pourrait devenir un problème si ce genre d'incidents devait se reproduire en Algérie ou en Libye", a souligné M. Lipow.
Les cours étaient aussi aidés par le fait que, selon des chiffres publiés par le département du Travail mercredi, les prix à la consommation sont restés stables aux Etats-Unis en décembre.
Cela permet à la banque centrale américaine de "poursuivre (sans pression) son programme d'assouplissement monétaire" qui vise à stimuler la croissance économique et donc la consommation de brut, a remarqué Matt Smith, de Schneider Electric.
mm
(AWP / 16.01.2013 16h07)