l'Arabie saoudite nie vouloir pousser les prix à la hausse
"Les fluctuations de la production dépendent de la demande locale, qui est saisonnière par nature puisqu'elle atteint son pic en été avant de baisser pendant le dernier trimestre de l'année", a souligné un conseiller du ministère saoudien du Pétrole, Ibrahim Mehanna, dans un communiqué à l'AFP.
"Cela dépend aussi de la demande des clients dans le monde, qui est saisonnière" également, a expliqué ce responsable, qualifiant de "totalement fausses" les analyses liant une baisse de la production saoudienne à une volonté de Ryad de pousser les prix à la hausse.
M. Mehanna n'a pas chiffré les fluctuations de la production saoudienne, ajoutant toutefois que "les nombreux défis liés à la croissance dans la zone euro et les craintes face à la crise financière américaine affectent la demande" pétrolière mondiale.
"L"Arabie saoudite est tout à fait prête à répondre à ces changements et réaffirme sa volonté de satisfaire la demande de ses clients. Elle est toujours solidement engagée à assurer la stabilité du marché pétrolier", a-t-il affirmé.
L'analyste Matt Smith, de Schneider Electric, a estimé lundi, alors que les prix ouvraient en hausse à New York, que des informations faisant état d'une baisse de plus de 5% en décembre de la production de l'Arabie saoudite, à environ 9 millions de barils par jour, "contribuent à soutenir les prix".
En effet, "cette nouvelle est perçue comme un signe que l'Arabie saoudite souhaite soutenir les cours pétroliers" en réduisant l'offre mondiale face à une demande vacillante, a commenté M. Smith.
Les cours du pétrole étaient en hausse lundi matin à New York, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février avançant de 19 cents, à 93,75 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
al
(AWP / 14.01.2013 17h40)