USA: hausse inattendue des stocks de brut au 07
Les réserves de brut se sont accrues de 800'000 barils lors de la semaine achevée le 7 décembre pour s'établir à 372,6 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires prévoyaient un recul de 2,1 millions de barils.
Ces réserves avaient diminué de plus de 3 millions de barils au cours des deux semaines précédentes, alors que la côte Est des Etats-Unis se remettait progressivement du passage fin octobre de l'ouragan Sandy qui avait provoqué des perturbations dans plusieurs raffineries et des terminaux de distribution.
Elles se maintiennent bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année, et sont en hausse de 11,5% par rapport à leur niveau d'il y a un an, a précisé le ministère.
Les stocks de produits distillés ont de leur côté augmenté de 3 millions de barils à 118,1 millions, une hausse près de trois fois plus forte que prévu par les analystes qui tablaient sur une augmentation de 1,1 million de barils.
Ces stocks, qui incluent le gazole et le fioul de chauffage, et sont particulièrement surveillés par les investisseurs à l'approche de la saison hivernale, sont en baisse de 16,6% sur un an.
Ils se maintiennent bien en dessous de la limite inférieure de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les réserves d'essence ont, elles, affiché un bond de 5 millions de barils, à 217,1 millions de barils, soit près de trois fois plus, là aussi, que la hausse de 1,8 million de barils attendue.
Elles se maintiennent dans la partie haute de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en recul de 0,8% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont bondi de 5,9 millions de barils.
Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 18,9 millions de barils par jour de produits pétroliers, soit 3,2% de plus qu'à la même période l'année dernière.
La demande de produits distillés affiche une baisse de 0,7% par rapport à la même période en 2011, celle d'essence reculant de 1,3%.
Les raffineries américaines ont légèrement ralenti leur cadence. Elles ont fonctionné à 90,4% de leur capacité contre 90,6% la semaine précédente.
Vers 15H50 GMT/16h50 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier montait de 34 cents à 86,13 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
rp
(AWP / 12.12.2012 17h21)