Le brut progresse dans un marché optimisme avant la Fed
Vers 11H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 108,74 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 73 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 47 cents à 86,26 dollars.
Le marché attend également le communiqué de la Fed, dont le comité de politique monétaire (FOMC) est réuni depuis mardi.
Cette session de deux jours devrait déboucher mercredi sur une mise à jour de ses prévisions pour l'économie américaine et sur une décision au sujet de son programme de soutien à l'économie.
De nombreux observateurs anticipent l'annonce d'un nouvelle vague de mesures de soutien à la première économie mondiale, dont la reprise reste terne et qui risque de subir une cure d'austérité forcée en début d'année, appelée "mur budgétaire", faute d'accord politique.
Sur le plan de la demande, les investisseurs attendaient mercredi la publication du rapport hebdomadaire du Département américain de l'Energie (DoE) sur les niveaux des réserves du premier pays consommateur d'or noir au monde.
Selon des analystes interrogés par Dow Jones Newswires, les stocks de brut devraient avoir baissé de 2,1 millions de barils lors de la semaine achevée le 7 décembre, tandis que les réserves d'essence se seraient étoffées de 1,8 million de barils et que celles de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient gonflé de 1,1 million de barils.
Ces dernières sont particulièrement surveillées à l'approche de l'hiver.
De son côté, l'Agence internationale de l'énergie (AIE), bras énergétique des pays riches, a légèrement relevé mercredi ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour 2012 et 2013, mais reste prudente face à une croissance mondiale toujours "tiède" l'an prochain.
Pour ce qui est de l'offre, les délégations des douze Etats membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui ensemble pompent 35% de l'offre mondiale de brut, étaient réunies mercredi à Vienne, mais "il est probable que le quota production (de brut du cartel) de 30 millions de barils par jour sera maintenu", commentaient les analystes de Commerzbank.
Ces experts seront tout de même attentifs aux commentaires du cartel sur ce quota, à savoir s'il va demander un "respect plus strict de ce niveau cible", car la production est "actuellement supérieure d'environ un million de barils par jour".
fah
(AWP / 12.12.2012 13h00)