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Le brut finit la semaine sur une note haussière à New York et à Londres

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(reprise de la veille)


New York - Les prix du pétrole à New York ont terminé vendredi la semaine sur une note haussière dans un contexte toujours tendu au Moyen-Orient et en dépit d'indicateurs économiques mitigés aux Etats-Unis, le premier consommateur mondial de brut.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier a gagné 84 cents à 88,91 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a fini à 111,23 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 47 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Après avoir entamé la semaine du mauvais pied, plombé par des doutes sur l'issue de négociations budgétaires cruciales aux Etats-Unis pour ne pas interrompre la reprise économique encore hésitante du pays, le marché pétrolier abordait le week-end avec optimisme.

Cet entrain se devait cependant davantage, selon les experts, à un mouvement technique qu'à des chiffres encourageants pour la demande en brut.

Il n'y a pas eu de grandes nouvelles économiques aujourd'hui expliquant ce rebond, s'est étonné James Williams, de WTRG Economics.

Les indicateurs économiques américains publiés ce matin n'étaient pas très bons, et le dollar s'est renforcé, ce qui n'aide généralement pas le marché du brut à s'apprécier, a-t-il relevé.

En effet, les dépenses de consommation des ménages ont reculé aux Etats-Unis en octobre, baissant pour la première fois depuis mai, tandis que stagnaient les revenus des Américains après cinq mois consécutifs de hausse.

D'autre part, la hausse du billet vert rend les achats de brut, libellés en dollars, moins attractifs pour les acheteurs munis d'autres devises.

Mais la tendance baissière sur les prix était contrebalancée par les inquiétudes toujours vives sur la situation au Moyen-Orient, en raison notamment du dossier du nucléaire iranien, au centre d'une réunion jeudi et vendredi du conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

En Egypte, la montée des tensions inquiétaient également les courtiers, qui craignaient une perturbation de l'approvisionnement en brut dans la région, en cas d'un blocage éventuel du canal de Suez, par lequel transitent chaque jour environ 2,2 millions de barils, a rappelé M. Williams.

De nombreuses manifestations étaient signalées vendredi dans le pays, rassemblant notamment dans le centre du Caire des dizaines de milliers de personnes protestant contre le président Mohamed Morsi, après l'adoption au pas de charge d'un projet de Constitution par une commission dominée par les islamistes.

Toutefois, le marché reste bloqué depuis la mi-octobre dans une fourchette de prix entre 84 et 90 dollars le baril, un niveau qu'il ne parvient pas encore à dépasser, a noté Robert Yawger, de Mizuho Securities.

rp



(AWP / 03.12.2012 06h21)


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