Ouverture en baisse à New York, reprend son souffle
Vers 14H20 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier cédait 71 cents à 88,57 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Portés depuis la semaine précédente par une montée des tensions au Moyen-Orient, les prix du baril reprenaient leur souffle après avoir bondi de plus de 2 dollars à New York et à Londres.
La poursuite des raids aériens de l'armée israélienne sur la bande de Gaza étaient au coeur des inquiétudes des courtiers, qui redoutaient une perturbation de l'approvisionnement en produits pétroliers en provenance de la région en cas de propagation de la violence dans le monde arabe.
Si Israël a provisoirement repoussé l'option d'une offensive terrestre contre la bande de Gaza, au moment où la diplomatie internationale prend le pas pour empêcher une explosion du conflit, ces affrontements ont déjà provoqué la mort de 116 Palestiniens et de trois Israéliens depuis le début de l'offensive israélienne mercredi.
"Mais les prix du pétrole se heurtent encore pour l'instant au seuil psychologique de 90 dollars", a noté Bill Baruch, de iiTrader.
"La tendance reste à la hausse, dans le contexte de tensions au Proche-Orient, car la situation pourrait encore dégénérer, (...) mais le marché reprend un peu son souffle", a-t-il noté.
Les courtiers se préparaient également à une baisse des volumes d'échanges à l'approche du week-end prolongé des fêtes de Thanksgiving aux Etats-Unis.
Si les échanges électroniques se poursuivront toute la semaine sur le marché pétrolier new-yorkais, il n'y aura pas de séance de cotation physique sur le Nymex jeudi et celle de vendredi clôturera plus tôt.
Les investisseurs seront par ailleurs attentifs mercredi aux chiffres hebdomadaires du Département américain de l'Energie (DoE).
Selon les analystes de Dow Jones Newswires, le DoE devrait faire état d'une hausse de 600.000 barils des stocks de brut aux Etats-Unis sur la semaine achevée le 16 novembre, ainsi que d'une augmentation de 1,1 million de barils des stocks d'essence et d'un recul de 400.000 barils des stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage), très surveillés à l'approche de l'hiver.
jq
(AWP / 20.11.2012 15h50)