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Le brut finit en baisse à New York, miné par les craintes sur la demande

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(reprise de la veille)


New York - Les cours du pétrole ont terminé en repli mardi à New York, affectés notamment par la révision à la baisse par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) de la demande mondiale de brut cette année et la suivante.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre a perdu 19 cents à 85,38 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a reculé de 81 cents, à 108,26 dollars.

Les prévisions de l'AIE ont eu un effet négatif sur les courtiers, même si cette annonce relève plus dune confirmation que d'une surprise, a souligné Michael Lynch, de Strategic Energy and Economic Research.

L'organisme, bras énergétique de l'OCDE, a en effet révisé très légèrement à la baisse ses prévisions de consommation de pétrole en 2012 et 2013, mettant en avant l'affaiblissement des perspectives économiques.

L'AIE table désormais sur une demande de brut de 89,6 millions de barils (mb/j) par jour cette année, et 90,4 mb/j l'année prochaine, soit respectivement 80'000 et 70'000 b/j de moins que ce qu'elle prévoyait en octobre.

Parallèlement, le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Abdallah El-Badri, a estimé que le marché mondial du pétrole était très bien approvisionné.

Les opérateurs prévoient d'ailleurs que le département américain de l'Energie va faire état mercredi dans son rapport hebdomadaire d'une hausse des stocks de brut aux Etats-Unis, notamment en raison de l'ouragan Sandy qui a frappé la côte Est du pays il y a deux semaines, selon Phil Flynn, de Price Futures Group.

Les intempéries ont entraîné des perturbations dans plusieurs raffineries, dont deux restaient fermées mardi.

Par ailleurs, les courtiers gardent toujours à l'esprit les inquiétudes sur la Grèce et le +mur budgétaire+ aux Etats-Unis, a souligné M. Lynch.

Athènes a averti mardi ses créanciers - Union européenne, Banque centrale européenne (BCE) et Fonds monétaire international (FMI) - qu'elle risquait la faillite s'ils ne se mettaient pas d'accord rapidement pour lui verser une aide financière bloquée depuis des mois.

La veille, les ministres des Finances de la zone euro avaient décidé, malgré l'urgence, de s'accorder huit jours de plus pour trouver un accord sur le déblocage d'une ligne de crédit.

A Washington, Barack Obama entamait ses consultations avec des représentants économiques et politiques, avec lesquels il veut négocier un plan de lutte contre les déficits d'ici à la fin de l'année afin d'éviter la mise en place automatique de coupes budgétaires et de hausses d'impôts pour tous les ménages.

mm



(AWP / 14.11.2012 06h23)


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