New York : Les stocks de pétrole brut ont nettement augmenté la semaine dernière aux Etats-Unis, à un rythme trois fois plus important que prévu par les analystes, selon les chiffres hebdomadaires du département américain de l'Energie (DoE) publiés mercredi.
Les réserves de brut ont progressé de 5,9 millions de barils lors de la semaine achevée le 19 octobre pour s'établir à 375,1 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires prévoyaient une augmentation de 1,8 million de barils seulement.
Ces stocks avaient déjà grimpé de 4,6 million de barils sur les deux semaines précédentes.
Ils se maintiennent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année, et sont en hausse de 11,1% par rapport à leur niveau d'il y a un an, a précisé le ministère.
Les stocks de produits distillés, qui incluent le gazole et le fioul de chauffage, ont reculé de 600'000 barils, à 118,0 millions de barils, une diminution proche des attentes des analystes qui misaient sur une baisse de 500'000 barils.
Elles sont en baisse de 18,9% sur un an, et restent sous la limite inférieure de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les réserves d'essence ont, elles, affiché une hausse de 1,4 million de barils, à 198,6 millions de barils, soit deux fois plus que l'avancée de 700'000 barils attendue par les experts.
Elles se maintiennent dans la partie basse de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en recul de 3,1% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont progressé de 4,0 millions de barils.
Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 19,0 millions de barils par jour de produits pétroliers, en hausse de 1,4% par rapport à l'année dernière à la même période.
La demande de produits distillés affiche une baisse de 7,7% par rapport à la même période en 2011 et celle d'essence est en recul de 1,8%.
Les raffineries américaines ont légèrement ralenti la cadence, fonctionnant à 87,2% de leurs capacités contre 87,4% la semaine précédente.
Vers 14H50 GMT/16h50 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre perdait 1,01 dollar à 85,66 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
rp