Le brut en baisse à New York dans un marché très volatil
Vers 13H25 GMT/15h25 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en novembre perdait 25 cents à 91,60 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) après avoir débuté la séance dans le vert.
Le marché est encore "tiré vers le bas par les estimations de demande en baisse données par les principaux organismes de prévision", a souligné James Williams, de WTRG Economics.
Après l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et le département américain de l'Energie (DoE), l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a abaissé en fin de semaine dernière ses prévisions de croissance de la demande mondiale d'or noir jusqu'en 2016.
Parallèlement, "la plupart des courtiers s'attendent à une hausse des stocks de brut" dans le rapport hebdomadaire que doit publier mercredi le département américain de l'Energie (DoE), a ajouté l'expert.
La baisse des prix est toutefois limitée par la persistance des tensions au Moyen-Orient.
"Les tensions géopolitiques continuent de couver après la dernière vague de sanctions contre l'Iran par l'Union européenne et alors que l'animosité entre la Turquie et la Syrie continue d'apporter son lot d'inquiétudes", a remarqué Matt Smith, de Schneider Electric.
L'UE a en effet renforcé lundi ses sanctions financières et commerciales contre l'Iran, soupçonné de développer un programme nucléaire à visée militaire.
Ces nouvelles mesures, qui comprennent de nouvelles restrictions sur le transport d'hydrocarbures, l'interdiction d'importer du gaz iranien et le gel des avoirs d'une trentaine de nouvelles sociétés, viennent s'ajouter à celles déjà en place, comme l'embargo pétrolier entré en vigueur en juillet.
"Les résultats d'entreprises plutôt bons publiés jusqu'ici, alliés aux chiffres positifs sur les ventes de détails aux Etats-Unis publiés hier (lundi), ont aussi la capacité de faire monter les prix", a indiqué M. Williams.
rp
(AWP / 16.10.2012 15h55)