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Le brut tente de rebondir, dans un marché cependant toujours prudent

prix-du-petrole Londres Londres : Les prix du pétrole tentaient de rebondir jeudi en cours d'échanges européens, après leur chute de la veille, mais le marché restait prudent, toujours marqué par les inquiétudes sur la demande mondiale de brut et à la veille du rapport mensuel très attendu sur l'emploi américain.

Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 109,07 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 90 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 53 cents à 88,67 dollars.

Les cours du baril regagnaient un peu de terrain après avoir plongé mercredi de plus de 3 dollars à Londres comme à New York dans un marché très nerveux. Le WTI rebondissait après avoir glissé jeudi dans les échanges asiatiques à son plus bas niveau depuis deux mois, à 87,91 dollars.

"Les cours ont fortement souffert mercredi (...) une chute qu'on peut attribuer à l'assombrissement du moral des investisseurs", expliquait Philip Wiper, analyste du courtier PVM, pointant notamment "les inquiétudes sur la demande mondiale", face à des indicateurs moroses "en particulier en Chine et dans la zone euro".

De plus, les investisseurs pouvaient être tentés d'engranger des bénéfices "maintenant que les programmes d'assouplissement monétaire des grandes banques centrales ont été mis en place", ajoutait-il. L'attente de telles mesures, qui stimulent les achats de matières premières, avait alimenté en août et début septembre une forte hausse des cours du baril.

Cependant, "il était surprenant de voir les prix baisser tellement mercredi, malgré des chiffres encourageant des stocks pétroliers américains" ainsi que "d'assez bonnes statistiques sur l'emploi aux Etats-Unis", ce qui pouvait stimuler le rebond du marché jeudi, poursuivait M. Wiper.

Le Département américain de l'Energie (DoE) a ainsi fait état d'une baisse inattendue de 500'000 barils des réserves de brut aux Etats-Unis lors de la semaine achevée le 28 septembre, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires misaient sur une augmentation de 1,7 million de barils.

De plus, selon une enquête du cabinet ADP publiée mercredi, les embauches ont baissé moins fortement que prévu dans le secteur privé américain en septembre, ce qui peut être vu comme une amélioration certes lente mais régulière du marché du travail et de bon augure avant les chiffres officiels de vendredi.

Le rapport mensuel sur l'emploi et le chômage aux Etats-Unis, dévoilé vendredi, est considéré comme un baromètre majeur pour évaluer la santé de l'économie du pays, premier consommateur de brut de la planète.

"Dans l'attente de ce rapport, il est très probable que les prix vont se maintenir dans une fourchette étroite", sans réussir à se redresser vraiment, car "le moral des opérateurs reste plombé par les incertitudes sur la demande et une offre (mondiale d'or noir) qui reste abondante", estimait Andrey Kryuchenkov, analyste de VTB Capital.

Les prix du pétrole restaient cependant toujours soutenus par les craintes de perturbations de la production au Moyen-Orient, alors que s'intensifient les tensions dans la région.

Ainsi, la Turquie poursuivait jeudi ses bombardements sur la Syrie en riposte aux tirs syriens meurtriers la veille sur un village frontalier sur son territoire.

rp



(AWP / 04.10.2012 13h00)


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