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Le brut a plongé à New York, plombé par les inquiétudes sur la demande

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(reprise de la veille)


New York - Le pétrole a plongé mercredi à New York, les investisseurs s'inquiétant des perspectives pour la demande mondiale malgré une baisse surprise des réserves de brut aux Etats-Unis, premier consommateur d'or noir.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre a perdu 3,75 dollars, à 88,14 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), au plus bas depuis le 2 août, quand il avait terminé à 87,13 dollars.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a reculé de 3,40 dollars par rapport à la clôture de mercredi, terminant à 108,17 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

Face aux préoccupations sur l'économie mondiale, les gestionnaires de fonds réduisent leurs positions risquées, ce qui explique la chute très importante du pétrole, a indiqué Timothy Evans, de Citi.

Les investisseurs ont été particulièrement échaudés par des chiffres décevants sur l'activité du secteur des services en Chine, le deuxième pays consommateur de pétrole au monde, et par la révision à la baisse de la prévision de croissance de la Banque de développement asiatique pour la région Asie pour 2012 et 2013, a noté l'analyste.

Les statistiques moroses dans la zone euro ne sont pas non plus de nature à soutenir le marché, alors que la crise de la dette continue d'agiter les opérateurs, impatients de voir l'Espagne se résoudre à demander une aide financière extérieure, a noté de son côté Michael Hewson, analyste du courtier CMC Markets.

Les investisseurs ont aussi accueilli avec réserve la diffusion des chiffres du cabinet ADP montrant un ralentissement des embauches en septembre dans le secteur privé aux Etats-Unis.

Même si le résultat de l'enquête ADP est meilleur que les prévisions des analystes, la publication n'a pas enthousiasmé le marché, a souligné Fawad Razaqzada, du courtier GFT, pour qui les opérateurs attendent surtout le rapport officiel sur l'emploi américain, prévu vendredi et traditionnellement considéré comme un baromètre de la vigueur économique du pays.

Dans ce climat empreint de morosité, la chute surprise des stocks de brut dévoilée par le Département américain de l'Energie (DoE) n'a pas suffi à les rasséréner, a poursuivit M. Razaqzada.

Le DoE a fait état d'une baisse de 500'000 barils des réserves de brut aux Etats-Unis lors de la semaine achevée le 28 septembre, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires misaient sur une augmentation de 1,7 million de barils.

Ils restent toutefois en hausse de 8,4% par rapport à leur niveau de l'an dernier, ce qui indique qu'il n'y a pas de pénurie de pétrole, a noté M. Evans.

Les stocks de produits distillés, qui incluent le gazole et le fioul de chauffage, ont eux diminué de 3,7 millions de barils, douze fois plus qu'attendu, tandis que les stocks d'essence, en revanche, augmentaient de 100'000 barils, alors que les experts les attendaient en légère baisse.

rp



(AWP / 04.10.2012 06h21)


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