Le brut en hausse à New York, optimisme pour la croissance US
Vers 13H00 GMT/15h00 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en novembre gagnait 10 cents, à 92,58 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les courtiers ont accueilli comme un bon présage le rebond, après trois mois de baisse, de l'activité des industries manufacturières en septembre aux Etats-Unis et le brut "continue d'en profiter", a indiqué Matt Smith, de Summit Energy.
L'ISM manufacturier, publié lundi, s'est en effet établi pour la première fois depuis mai au-dessus de 50%, seuil entre contraction et hausse de l'activité.
Parallèlement, les opérateurs ont salué les propos du président de la Réserve fédérale américaine qui, lundi, "a dit clairement que tant qu'il était en place, il continuerait à apporter des mesures de soutien même après que l'économie semble aller mieux", a souligné Phil Flynn, de Price Futures Group.
Ben Bernanke a de fait rappelé lors d'un discours à Indianapolis, dans l'Indiana (centre), que la Fed avait promis mi-septembre de maintenir une politique monétaire ultra-accommodante "pendant un temps considérable", même "après le renforcement de la reprise", si nécessaire.
"Le fait qu'il continue à parler d'injections de liquidités supplémentaires apporte certainement un soutien aux matières premières", a remarqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Les mesures d'assouplissement monétaire favorisent en effet l'achat d'actifs peu risqués et plus rentables comme les matières premières.
Les cours du pétrole étaient par ailleurs, selon M. Lipow, "soutenus par ce qui se passe en Europe, notamment avec l'Espagne qui semble arriver à trouver des solutions pour sa dette souveraine".
La persistance de tensions géopolitiques au Moyen-Orient favorise également la hausse des cours.
"Même s'il n'y a pas de nouvelles informations en provenance de la zone ce matin, les courtiers gardent en tête la possibilité qu'il y ait des perturbations sur l'offre de pétrole", soit en raison d'un éventuel conflit entre Iran et Israël, soit à cause de "l'extension des troubles syriens aux pays voisins", a noté M. Lipow.
rp
(AWP / 02.10.2012 15h48)