Le brut stable à New York face aux manifestations au Moyen-Orient
Vers 14H10 GMT/15h10 HEC, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en mars s'échangeait à 84,94 dollars, en recul de 5 cents par rapport à la veille.
Il avait pris 67 cents la veille, déjà soutenu par les tensions au Moyen-Orient.
"D'un côté, on a des statistiques économiques qui ne sont pas brillantes, d'un autre côté, on a les troubles qui se poursuivent au Moyen-Orient", a résumé Mike Fitzpatrick, de Kilduff Report.
Les mouvements de contestation au Moyen-Orient se heurtent à une violente répression, qui a fait depuis mercredi quatre morts à Bahreïn, au moins quatre en Libye et deux au Yémen.
Contrairement à l'Égypte, la Libye est un important producteur de brut, membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Tout accroc à la production ou au transport d'hydrocarbures toucherait directement le marché européen. Le baril de Brent coté à Londres, à échéance avril valait ainsi 103,96 dollars (+18 cents).
Aux États-Unis, la surabondance des stocks de brut, qui ont encore augmenté la semaine dernière, selon des chiffres publiés mercredi, pèse sur les cours.
Du côté des indicateurs économiques, les nouvelles inscriptions au chômage sont remontées aux États-Unis la semaine dernière, après deux semaines de baisse.
"Dans un monde où le rapport entre l'offre et la demande se réduit, les craintes grandissantes d'un changement considérable au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, où se trouvent les principales réserves et zones de production du monde, soutiennent les prix", ont constaté les analystes de Barclays Capital.
rp
(AWP/17 février 2011 15h40)