Le brut monte, soutenu par les stocks US et des inquiétudes sur l'offre
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, échangé sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, pour livraison en septembre (dont c'est le dernier jour de cotation), valait 115,21 dollars, en hausse de 1,18 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Le cours du Brent est même monté mercredi à 115,28 dollars le baril, son niveau le plus élevé depuis début mai.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 46 cents, à 93,89 dollars.
Le Brent restait aidé mercredi par une baisse de production de pétrole en mer du Nord, en raison de la fermeture pour des opérations de maintenance annuelle de nombreuses plateformes, ainsi que par les tensions géopolitiques toujours vives au Moyen-Orient, observaient les analystes du cabinet viennois JBC Energy.
Ces derniers jours, les spéculations, notamment dans la presse israélienne, sur des frappes aériennes d'Israël sur des installations nucléaires de l'Iran soutiennent les cours du pétrole.
De son côté, l'Iran continue de nier que son programme nucléaire ait des visées militaires, mais menace également toujours de fermer le détroit d'Ormuz qu'il contrôle et par lequel transite un tiers du trafic pétrolier maritime mondial.
Les cours à New York recevaient pour leur part un coup de pouce de la baisse plus forte qu'attendu des stocks de brut aux Etats-Unis lors de la semaine achevée le 10 août.
Selon les chiffres diffusés mercredi par le département américain de l'Energie (DoE), les stocks de brut ont reculé de 3,7 millions de barils, alors que les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient sur un repli de 1,9 million de barils.
Les stocks d'essence, très surveillés lors de la période estivale des grands déplacements en voiture, ont également enregistré une baisse plus forte que prévu, reculant de 2,4 millions de barils contre 1,7 million attendus.
Autre signe encourageant, "la demande totale a atteint son niveau le plus élevé jusqu'à présent en 2012", notait Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Bank.
Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont pour leur part légèrement augmenté, de 700'000 barils alors que les analystes tablaient sur un recul de 500'000 barils.
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(AWP / 15.08.2012 18h30)